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Le Cher

Rivière de 367 km, elle prend sa source à Mérinchal (Creuse) et se jette dans la Loire à Villandry. A Véretz coule le Cher moyen, portion comprise entre Noyers-sur-Cher et Tours. Il est canalisé et totalise 16 écluses, facilitant ainsi la navigation qui a joué un rôle essentiel dans l’économie de Véretz. Des activités de sport et de loisirs sont développées autour du Cher : la Fête des Berges, des épreuves de nage en eau vive, la navigation des mariniers du Jean Bricau et la pratique de la pêche. 

Pont de Véretz

Face à la nécessité de relier les deux rives du Cher, Véretz et Azay-sur-Cher furent mises en concurrence pour recevoir un pont. Véretz fut choisie et le pont fut construit en 1847. Ouvert à la circulation en 1855, le passage fut payant durant 37 ans. Il fut détruit à deux reprises durant la Seconde Guerre mondiale : d’abord par les troupes françaises voulant freiner l’avancée allemande, puis par les troupes Allemandes voulant freiner la progression des Alliés. Il fut reconstruit à l’identique puis élargi en 1975, passant de 4 à 10,80 mètres de large.

Girouet

Véretz figure sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO au titre des paysages culturels. Le girouet symbolise l’importance du vent pour les bateliers qui en fixaient un au mât de leur chaland.

Barrage du Roujoux

Les écluses situées entre Saint-Aignan et Rochepinard ont été édifiées entre 1836 et 1841. Large de 40 mètres, le barrage du Roujoux comporte 600 aiguilles de pin de 2,5 mètres pour réguler le débit de la rivière et faciliter ainsi l’activité humaine en toutes saisons. Terminée en octobre 2015, sa rénovation a pu être effectuée grâce au Syndicat du Cher canalisé qui gère le Cher par délégation de l’Etat. A côté de l’écluse, la maison éclusière comporte deux logements prévus pour loger un éclusier et un auxiliaire.

Barrage ancien

Une succession de pieux en « V » formant un barrage permettait de guider les eaux jusqu’au moulin. Visible lorsque le niveau du Cher est bas.

Moulin

A arche et à roue, il fonctionna jusqu’au court du XIXe siècle. Édifice en pierre construit au bord de l’île, il ne reste aujourd’hui que sa base. Il était accompagné d’un bâtiment de ferme dont les vestiges sont également visibles. 

Gironde

Ce ruisseau prend sa source dans l’étang de la Ferme du Parc. Canalisée au début des années 1850, la Gironde a ensuite été recouverte d’une voûte par décision du Conseil municipal du 8 novembre 1874 pour des raisons de sécurité. La Gironde se jette dans le Cher à hauteur de la place Paul-Louis Courier. Elle n’est plus visible mais nous l’entendons couler au fond des jardins !

Ex-voto de l'église de Notre-Dame de Véretz

Bateau votif suspendu à la nef, œuvre de Jean BRICAU (1809-1888), dernier charpentier de marine qui a vécu à Véretz. Conçu en 1854, cet ex-voto représente un navire de guerre gréé en trois-mâts barques avec brigantine. Chaque année, ce navire était porté en procession.

La batellerie

Jusqu'au début du XXème siècle, le Cher était une voie navigable très active. Mais face à la concurrence de la route et du rail, le transport fluvial déclinera peu à peu. Aujourd'hui, grâce au Syndicat du Cher canalisé, la rivière est redevenue navigable après restauration des écluses. Véretz a même fait construire deux futreaux, « le Jean Bricau » et « le Milandre ».

Chemin de halage

Situé côté écluse, ce chemin large de 8 mètres permettait aux navires de se faire tracter par des animaux de traits, rendant la navigation possible quel que soit le climat.

Chemin de contre-halage

Situé côté bourg, il a disparu lors de la construction de la RN 76. Il était large de 3 à 4 mètres.

Aqueduc de Fontenay

Construit sous le Haut-Empire au Ie siècle, l’aqueduc de Fontenay participait à l’approvisionnement en eau de la ville de Caesarodunum, actuelle ville de Tours. Il subsiste sur la commune de Véretz trois parties visibles de l’aqueduc, l’une d’entre elles a cependant été déplacée et se situe à présent à proximité du camping.

Cales à bateaux

Vestiges du passé de la commune intimement liés à la batellerie, il subsiste aujourd’hui encore cinq cales à bateaux.